alors âgé de 21 ans, sur la mise en scène 1959 Visconti avec costumes et décors de 1882.
Cet aria remplace alors le "spirto gentil" composé par Donizetti 40 ans plus tôt pour son "Duc d'Albe" sur le livret de Scribe (refusé par Halévy) et qui dut être transféré à "La Favorite" sur caprice de la "diva" Stolz, épouse du directeur de l'Opéra de Paris, Léon Millet qui rejeta " Le duc d'Albe" que n'acheva jamais Donizetti, alors très déclinant, mais qui fut cependant indemnisé avec l'implacable Scribe qui parvint à faire condamner le directeur pour violation du contrat.
Après la mort de Donizetti, Scribe et Duveyrier "refilèrent" leur livret à Verdi, titré désormais "Les Vêpres Siciliennes" malgré les réticences de Verdi sur le comportement y exposé des Français et de Italiens ( transposé ainsi encore un moment en "Giovanna de Guzman" opposant alors Espagnols et Portugais !).
Verdi était donc encore vivant lors de la "résurrection" du "Duc d'Albe" en 1882 et "Les Vêpres" furent sa première et dernière collaboration avec Scribe.
("Angelo casto e bel" et le final de l'opéra supervisé par Ponchielli sont absents dans la version inachevée de Donizetti, présentée en trois actes par T. Schippers en 1959).
Ici, version Salvi, avec aussi: Il Duca, Alan Titus; Amelia, Michela Sbarlati; Sandoval, Marco Paluzzo; conductor, Alberto Maria Giuri (R.I.P.).
1992, Spoleto festival.